Didier Paingris, un parcours éclectique

Le parcours de Didier Paingris se mêle étroitement avec l’histoire de l’arrivée du kung-fu en Occident.  La volonté de découverte et d’échanges, le souhait de ne pas se laisser enfermer dans un style ou une école caractérisent son apprentissage dans le domaine sportif aussi bien que dans le domaine de la santé. Le croisement des diverses approches martiales entre elles d’une part, ainsi que le croisement des arts martiaux avec la médecine traditionnelle chinoise d’autre part, traduisent bien l’esprit de disciplines tournées aussi bien vers le progrès personnel que vers l’échange avec autrui.

Des débuts coïncidant avec l’arrivée du Kung-Fu en France


Le père de Didier, Robert Paingris, était gymnaste, lutteur et maître d’armes. Il pratiqua la boxe au club La Montluçonnaire dans les années 40 où il fut notamment partenaire de Dubreuil, champion de boxe. Il se classa 3e en fleuret au Jeux du Maroc en 1941.

Didier commence à pratiquer les arts martiaux à l’age de 14 ans.

Il intègre en 1975 l’ANKFK, première fédération de kung-fu en France qui est devenue la fédération de VietVoDao, où il reçoit les bases d’un kung-fu de haut niveau avec divers maîtres vietnamiens. Il y côtoie notamment Me Nguyen Dan Phu, doyen de cette fédération, ainsi que Me Hoang Nam, dont le fils Hoang Nghi a été champion d’Europe en Taekwondo et kung-fu.

Voyages et découvertes, alors que le Kung-Fu passionne l’Occident

Didier Paingris et Yao Chengguang

Coïncidant avec l’avènement des films de Bruce Lee sur les écrans, un véritable essor des arts martiaux a lieu en France et dans tout le monde occidental à partir des années 70. Cette période d’ouverture et de brassage culturel favorise considérablement les échanges entre thérapeutes et maîtres spirituels de tous horizons. La sectorisation des arts martiaux que l’on connaît actuellement n’a alors pas cours.

Au cours de cette période, Didier entre en contact avec des maîtres et des thérapeutes de haut niveau, chinois, hindous, coréens, indonésiens ou occidentaux, à la fois en France et en Asie.

Il pratique différents styles de kung-fu, parmi lesquels les arts « internes » Xingyi Quan et le Bagua zhang.Il collabore notamment en France avec George Charles. En Taichi, il se familiarise particulièrement avec la forme de Taichi Sun crée par Sun Lutang, mais pratique également les formes Yang et Chen. Il se forme dans 5 écoles de Wing Chun en France et à Hong-Kong, notamment avec le Dr Lai King Shun, puis travaille avec les élèves directs de Me Sha Non Shun, disciple de Me Lam Sai Wing (école du style Hungar).

Evénement historique, il assiste à la première démonstration de Wushu moderne hors de Chine populaire à Hong-Kong, avec l’assistant de l’école de Wing Chun de maître Leung Tung. En Yi Quan, forme de boxe spontanée dite « sans forme », il suit l’enseignement de maître Yao Cheng Guang, fils de Yao Zongxun, lui même successeur direct de Wang Xiangzhai, le fondateur du Yi Quan. Il est enfin élève de Alexandre Adityo Hanafi, maître de Penkchak Silat, art martial indonésien caractérisé par des postures très basses.

En parallèle, il étudie différentes formes de boxe : la boxe mexicaine avec Benny Urquidez, la boxe birmane avec Mr Vedio, élève de Mr Queron en boxe française.

Il a enfin poursuivi une collaboration avec Me Albert Wong, maître de wushu, éminent représentant du monde culturel et politique chinois, qui fut Secrétaire général du Bureau de l’attaché des forces armées à l’Ambassade de la République de Chine à Paris.

L’intérêt du travail au sol

Didier prolonge sa recherche dans différentes formes de travail au sol : hapkido, ju-jitsu brésilien et différentes formes de lutte.

Cette incursion dans le monde de la lutte lui permet nombreuses rencontres : Buchul, Timsit, Vidal, Aurel, Bronchart, Descamps et bien d’autres échanges s’avérant toujours très fructueux. Il s’initie également à la lutte américaine (full contact) avec Jeff Smith, à la lutte chinoise (shai jiao) avec maître Wang Zimu et au sambo avec Mr Holdaïev.

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Le savoir ancestral transmis par la MTC fait l’objet depuis quelques dizaines années d’études scientifiques de haut niveau qui lui apportent une validité scientifique. Sa valeur de mieux en mieux reconnue, la richesse et la cohérence de son approche, lui offrent une résonance de plus en plus forte dans nos sociétés occidentales dont la médecine est essentiellement technologique, souvent trop spécialisée et impersonnelle.

La MTC est indissociablement liée au Kung Fu, qui a permis sa transmission à travers les générations.

Que ce soit en France ou en Chine, Didier a eu l’occasion de se mettre en rapport avec des personnalités du monde médical et scientifique qui font autorité dans le domaine :

  • Li Xiaoming, directeur de l’Institut médical et scientifique de Pékin,
  • Dr Lai Kingsheung qui étudie et mesure la projection de Qi par des procédés scientifiques,
  • Wu Taoming, biologiste travaillant à Pékin et en Italie.

Les connaissances de Didier Paingris lui permettent notamment de seconder le Dr Jean-François Cludy, médecin homéopathe et acupuncteur, en tant qu’assistant pour ses cours d’énergétique chinoise.

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Avec le maître Yao Chengguang et le docteur Jean-François Cludy

Avec le docteur Lai Kingsheung

Le courant holistique, une recherche scientifique et thérapeutique sur la liaison corps / esprit, une pratique d’éveil et de santé

La seconde moitié du XXe siècle a vu se mettre en place de nouvelles approches du corps et de l’esprit, dont notamment le « courant holistique ». Pour schématiser, cette appellation correspond à un ensemble de pratiques corporelles diverses dont la spécificité commune consiste à envisager le sujet dans sa globalité, afin de restaurer un équilibre corps/esprit souvent déplacé en faveur de l’intellect.

En liaison avec sa recherche martiale et de santé axée sur les arts martiaux asiatiques, Didier acquiert des compétences reconnues pour des pratiques centrées sur le toucher et possédant une validité scientifique reconnue :

Shiatsu

  • il donne des cours de kinésiologie avec Yvonne Tennenbaum, ainsi que des cours d’haptonomie.
  • il s’initie à la technique Alexander, se forme à la méthode Feldenkrais, travaille notamment en relation avec le monde du théatre et de la danse.
  • il se forme au shiatsu avec les élèves des écoles de Sakaki et Hanamura, ainsi qu’aux techniques de massage et d’auto-massage coréens, thaïlandais, chinois, hindous.
  • il est également praticien diplômé de gymnastique douce, méthode du Dr Ehrenfried.

Didier poursuit également sa recherche dans différents yogas, hindou, égyptien, iranien, et suit notamment l’enseignement de Salim Michaël, maître spirituel hindou.

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